Choisir les bons oculaires Goldline change radicalement la qualité de vos observations. En 2025, cette gamme se distingue par ses performances et sa précision, adaptées à tous les passionnés d’optique. Ce guide vous aide à comprendre les spécificités des modèles disponibles, pour faire un choix éclairé selon vos besoins. Découvrez comment optimiser chaque détail visuel, sans perdre de temps ni vous tromper.
Pourquoi les oculaires Goldline sont-ils si populaires ?

Un excellent rapport qualité-prix
Les oculaires Goldline sont devenus incontournables parmi les astronomes amateurs grâce à un rapport qualité-prix remarquable. Pour un tarif souvent inférieur à 30 €, ils offrent des performances visuelles largement supérieures à celles des oculaires Plössl d’entrée de gamme, notamment en confort et en champ de vision.
Un champ de vision large et immersif
Avec un champ apparent annoncé autour de 66°, et mesuré parfois jusqu’à 70°, les Goldline procurent une sensation d’immersion bien plus marquée qu’un Plössl classique à 50°. Ce large champ est particulièrement agréable pour observer des objets étendus comme les amas ouverts ou les nébuleuses.
Compatibilité avec une grande variété de télescopes
Disponibles en coulant 1,25″, les oculaires Goldline sont compatibles avec la majorité des télescopes du marché. Ils conviennent aussi bien aux Newton, Maksutov-Cassegrain, Schmidt-Cassegrain qu’aux lunettes réfractrices, avec des résultats variables selon la focale et le rapport f/D de l’instrument.
Quelles marques proposent les oculaires Goldline ?
Modèles vendus sous différentes marques
Les Goldline sont en réalité le même oculaire vendu sous différents noms, souvent avec une simple variation de couleur ou de finition. Parmi les marques les plus courantes :
- SVBONY : version la plus connue, en doré ou en rouge.
- Agena Astro : vendus sous le nom « Enhanced WA » ou « Starguider ».
- Meoptex, Yoosoo, Antares : versions identiques, parfois plus chères sans justification technique.
Goldline vs Redline : quelles différences ?
La version « Redline » se distingue uniquement par un revêtement caoutchouté autour du barillet, qui offre une meilleure prise en main, surtout avec des gants. Optiquement, aucune différence significative n’a été constatée entre les deux versions. Acheter un Goldline moins cher n’implique donc aucun compromis sur la qualité d’image.
Performances optiques des Goldline selon la focale

Tableau récapitulatif des focales et spécifications
Focale | Champ mesuré | Eye relief | Idéal pour instruments | Recommandé pour… |
---|---|---|---|---|
6mm | 63,5° | ~13 mm | f/4 à f/10 | Planètes, étoiles doubles |
9mm | 70,5° | ~15 mm | Tous types | Polyvalence, ciel profond |
15mm | 66° | ~17 mm | f/10 ou plus | Observation occasionnelle |
20mm | 68° | ~18 mm | f/6 à f/15 | Amas ouverts, objets larges |
20mm Goldline : Idéal pour le ciel profond avec grossissement modéré
Le 20 mm est l’oculaire le plus long de la gamme Goldline. Il offre un champ vaste et un grossissement modéré, idéal pour repérer des objets du ciel profond ou simplement balayer les étoiles. Sur des télescopes à f/6 ou plus, il fournit une image nette sur l’ensemble du champ.
Sur des instruments plus rapides (f/4 à f/5), des défauts d’astigmatisme apparaissent en bord de champ, mais restent tolérables pour une utilisation grand angle économique. Il peut avantageusement remplacer un Plössl de 25 mm fourni avec de nombreux télescopes, avec un champ plus large et un meilleur confort.
15mm Goldline : Le maillon faible de la gamme
Le 15 mm est, de l’avis général, le moins convaincant. L’image manque de netteté, même au centre. On observe également plus de réflexions internes et une baisse notable du contraste. Il reste utilisable sur des télescopes à long rapport f/D comme les Maksutov ou les SCT, mais n’offre aucun avantage notable face à un bon Plössl. À éviter en achat individuel, sauf dans un pack où son coût est dilué.
9mm Goldline : Le meilleur de la série
Le 9 mm est souvent considéré comme le joyau des Goldline. Son champ mesuré dépasse les 70°, avec une netteté très homogène, même dans des télescopes rapides à f/4 ou f/3.5. La présence d’un barlow intégré dans sa conception optique explique en partie ses excellentes performances et son confort de vision supérieur à un Plössl équivalent.
C’est un choix parfait pour l’observation lunaire, planétaire, et des amas globulaires. Il remplace avantageusement les oculaires de 9 mm ou 10 mm généralement fournis en kit.
6mm Goldline : Performant mais avec quelques limites
Le 6 mm Goldline est souvent recommandé pour l’observation planétaire à fort grossissement. Grâce à sa lentille de Barlow intégrée, il conserve un relief d’œil relativement confortable pour une focale aussi courte — un atout précieux, surtout pour ceux qui portent des lunettes.
L’image est généralement nette, même avec des télescopes rapides, mais on note parfois un léger « ghosting » (reflet parasite) sur les objets très lumineux comme Jupiter ou Véga. Ce phénomène peut être atténué en jouant légèrement sur le placement de l’œil, mais cela demande un peu d’habitude. Malgré ces limites, il reste l’une des meilleures options à petit prix dans cette plage de focale.
Quels Goldline acheter selon votre besoin ?

Si vous ne pouvez en acheter qu’un seul
Choisissez en priorité le 9mm : c’est le plus polyvalent et le plus performant. Il fonctionne bien sur presque tous les types d’instruments et pour une large gamme d’observations.
Si vous possédez déjà un 10 mm fourni avec votre télescope, orientez-vous alors vers le 6mm pour accéder à des grossissements plus élevés.
Si vous voulez en prendre deux
Optez pour un duo 20mm + 6mm si vous avez déjà un oculaire médian (9/10 mm). Sinon, le couple 9mm + 6mm vous couvrira efficacement les observations à moyen et fort grossissement.
Si vous envisagez d’acheter tout le set
Le lot complet est souvent proposé à un prix très attractif. Même si le 15 mm est en retrait, l’ensemble permet de tester plusieurs combinaisons, d’adapter les oculaires à différents objets célestes, ou de les prêter lors de soirées d’observation en groupe. Un bon investissement pour les débutants curieux.
Conseils selon le type de télescope
Newton f/5 ou plus rapide
Préférez le 9mm et le 6mm, qui tiennent bien le champ même avec un miroir rapide. Le 20 mm est utilisable, mais présente du flou en bord de champ. Le 15 mm est à éviter.
Maksutov ou Schmidt-Cassegrain
Ces télescopes à f/D long (> f/10) sont plus indulgents sur les défauts optiques. Le 20mm et même le 15mm s’en sortent bien. Le 6mm et 9mm offrent un bon contraste sur les planètes.
Lunette achromatique ou APO
Le 20 mm donne de superbes vues d’amas ouverts. Le 9 mm est parfait pour les nébuleuses planétaires et amas globulaires. Sur une lunette achromatique rapide, le 6 mm peut révéler de l’aberration chromatique si l’optique n’est pas bien corrigée.
Quelles alternatives aux Goldline à petit budget ?
Même si les Goldline dominent le segment économique, quelques autres options existent :
- Plössl : plus abordables, mais champ étroit et inconfortable en dessous de 10mm.
- BST Starguider (ou Agena Starguider) : légèrement plus chers, mais avec un champ plus régulier et une meilleure correction optique.
- TMB Planetary clones : bonne alternative pour les focales courtes, avec meilleur confort oculaire.
Conclusion : Les Goldline, le meilleur choix pour bien débuter ?
Les oculaires Goldline ne sont pas parfaits, mais leur rapport qualité-prix reste imbattable en 2025. Pour quelques dizaines d’euros, vous obtenez une image lumineuse, un large champ de vision et un bon confort, surtout sur les 9mm et 6mm.
Idéal pour débuter ou compléter un set d’oculaires sans se ruiner, ils méritent leur réputation. Avec quelques ajustements selon votre télescope, ils peuvent offrir des années d’observations satisfaisantes avant de passer à des modèles plus haut de gamme.